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Pas Sarko !!!

6 mai 2007

demain, jour de deuil national !

je reste clouée au fond de mon lit à attendre que Sarko vienne me donner du travail ?
quoi ? il ne m'en donnera pas ?
ah oui, c'est vrai, il en donne a ceux qui en ont déja...
suis-je bête !

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4 mai 2007

Une autre raison ? conserver les acquis de gauche !

Sarko veut éliminer mai 68 des cours d'histoire et passer à autre chose ?
donc out le droit des femmes, le droit à l'IVG, le droit de vote élargi, la sécurité sociale renforcée...
bref, peut-être pourront certains taxer la gauche d'immobilisme mais personne au monde ne voudra remettre en cause tout notre système social, un des meilleurs au monde !
Il veut vivre à l'américaine, les plus riches pourront se faire soigner, les plus pauvres n'ont qu'à faire des heures supp...

je rebondis sur l'histoire des heures supp: quel patron va proposer à ses employers des heures supp alors que toute la PRODUCTION est au ralenti depuis des années !
C'est un faux problème, une immense masquarade !
quel patron va proposer de payer davantage de masse salariale même si une partie est éxonérée en charges ?
le but de 75% des patrons est de payer bas, un peu mais jamais beaucoup !
j'en ai jamais rencontré !
il faut pas les prendre eux non plus pour des fous !

m'enfin !

4 mai 2007

7ème RAISON = MENSONGES

Je viens d'entendre le dernier message subliminal de Sarko à la télé, le spot !
Que de la bile contenu: je vais stopper la délinquance, stopper les voyous !
Les termes sont toujours négatifs et en opposition avec les honnêtes gens ...
Mais qui sont-ils ???

Je reviens sur le fonds, cela fait 5 ans que les chiffres n'ont pas baissé en matière de délinquance, qu'à fait Pasarko depuis ce temps ?
Effet d'annonce mais on n'arrête pas la délinquance par la trique !
On essaie de soigner !
On essaie de comprendre !
Mais non, monsieur Sarko veut réprimer ...

Ensuite dans le spot on voit le mot "sincérité" !
Morte de rire, parce que cela prouve bien le contraire, qui a besoin de mettre des mots pour qu'ils soient bien lus, afin que le français lambda se dise "ah bas, il est sincère, il l'a écrit"...
La générosité est réelle lorsqu'elle est cachée et discrète, la gentillesse se passe de mots, la sincérité se lit dans les yeux ...
A qui fera-t-il croire qu'il a changé ?
Il a changé ??? il avoue donc avoir été pourri avant !

Enfin sur le duel, il a passé le plus clair de son temps à regarder les deux journalistes comme s'il avait constamment besoin d'arbitre pour le conforter dans ce qu'il ne croit pas !
Pas une seconde Ségolène ne le quittât du regard, droite, coincée parfois certes, mais CONVAINCUE et SINCERE...

2 mai 2007

Faux semblants economiques...

Monsieur Sarkocaïne (à vous ne le saviez pas ? c'est pourtant de notoriété privée ! source d'un ami policier + source d'un très haut fonctionnaire d'état... que je ne peux malheureusement pas citer, de même je suis obligée de rester anonyme... vive la démocratie, comme dans les films américains ! mais bien sur, en France, les complots, les choses pas belles, non , ça n'arrive pas...) - vous n'aviez pas prêter attention aux perles de sueur, au tics nerveux, aux pupilles très très larges... ça s'appelle de la ...!)
Je disais donc que PASARKO n'a pas de programme réel - nulle part n'est mentionnée l'abrogation des 35 heures par exemple !
et puis travailler plus pour gagner plus, la différence passée en heures supp, non imposables et non taxables par l'entreprise, ça s'appelle tout simplement du travail au black !!!
vive les milliers d'heures de travail non imposées et non prises en charge par l'employeur !
alors, allons-y travaillons plus !!!
sur le régime des retraites, faisons référence aux fonds de pensions américains (j'y reviendrais ultérieurement...)
sur l'immigration, NON LES IMMIGRES NE PRENNENT PAS LE TRAVAIL DES FRANCAIS - d'abord parce qu'il a une faillite industrielle et ouvrière dévorante (alors que les entreprises sont viables!) - il n'y a plus de boulot en France dans l'industrie qu'on se le dise !
Parce que la droite libérale laisse se jouer une magnifique partie de Monopoly financier sur le dos des couillons d'ouvriers et contribuables...
deuxièmement, les immigrés ne sont pas en concurrence, ils n'ont pas de travail pour une bonne majorité !
alors me direz-vous, on les assiste ?
oui, sûrement un peu, mais tous ne profitent pas du système, il s'agit d'une minorité et surtout, la DETTE PUBLIQUE n'a pas comme principal poste celui de la CAF...
regardons bien comme se compose cette fameuse dette publique (promis, j'apporte le détail very soon.)

Enfin, pour parler de Ségolène, jamais une seule fois elle parle de ponctionner les français moyens, mais bien obliger les plus riches A PARTICIPER AU BON FONCTIONNEMENT DU PAYS DANS LEQUEL ILS VIVENT AUSSI !!!
DANS LEQUEL LES AUTRES COUILLONS ONT BOSSE POUR QU'ILS PUISSENT ROULER EN FERRARI, MANGER DU PAIN DE LEUR BOULANGER, PROFITER DES HEURES DE MANICURE OU COIFFFURE des filles MAL PAYEES? profiter de tout un système que toutes les petites fourmis ont tissé...

ALORS, oui à la ponction là où l'argent se trouve, car il en restera encore pas mal pour vivre très très décemment et partir encore au ski et aux Seychelles...

George Sand disait "nul n'a droit au superflu, tant que chacun n'a pas l'essentiel"

C'est de ça qu'il s'agit aujourd'hui, on ne peut plus laisser une infime partie vomir la bouche pleine de caviar pendant que 500 ouvrières d'une usine de chaussures qui bossent là depuis 45 ans soient jetées comme des malpropres...
ce n'est pas acceptable...

2 mai 2007

Racolage médiatique...

et puis une autre raison plus intellectuelle celle-ci ...
Sarko recrute Johnny, DOcGynéco, Hanin, Clavier pétri d'amour quand il lève les yeux devant lui à se demander s'il n'est pas homo, Enrico Machiasse... que des gens très interessants !
Et point commun, TOUS ont de belles ardoises fiscales ou des interêts patrimoniaux à protéger...
Comme César, recruter mais pas être aimé !

Ségolène côtoie à mon sens - un entourage un peu plus interessant... Renaud, Cali, Charles Berling, Bénabar, Higelin, Noah... et moi !

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30 avril 2007

Portrait de PASARKO par Michel Onfray

Ce n'est même pas terrifiant - c'est exactement conforme à ce qu'on supposait de la nature et du comportement du personnage ! LV

Portrait de Nicolas Sarkozy par Michel Onfray ...C'est un peu long mais ça vaut vraiment le coup…

La revue Philosophie magazine m'a demandé si, sur le principe, j'acceptais de rencontrer l'un des candidats à la présidentielles pour le questionner sur son programme culturel, son rapport aux choses de l'esprit ou sa relation à la philosophie. Dans la foulée de mon consentement, la rédaction m'a rappelé en me demandant si j'avais une objection contre Nicolas Sarkozy. Pas plus avec lui qu'avec un autre, j'aurais même consenti à Jean-Marie Le Pen tant l'approche de l'un de ces animaux politiques m'intéressait comme on visite un zoo ou un musée des horreurs dans une faculté de médecine. Ce fut donc Nicolas Sarkozy. Il me paraît assez probable que son temps passé - donc perdu - avec Doc Gynéco ou Johnny Hallyday le dispensait de connaître un peu mon travail, même de loin. Je comptais sur la fiche des renseignements généraux et les notes de collaborateurs. De fait, les porte plumes avaient fait au plus rapide : en l'occurrence la copie de mon blog consacrée à son auguste personne. Pour mémoire, son titre était : Les habits de grand-mère Sarkozy - j'y montrais combien le candidat officiel drapait ses poils de loup dans une capeline républicaine bien inédite. Je me trouvais donc dans l'antichambre du bureau de la fameuse grand mère Sarkozy, place Beauvau, en compagnie de deux compères de la rédaction de la revue et d'un photographe qui n'en revenaient pas de se retrouver dans cette géographie de tous les coups fourrés de la République. Epicentre de la stratégie et de la tactique politique policière, espace du cynisme en acte, officine du machiavélisme en or d'Etat, et portraits des figures disciplinaires de l'histoire de France représentées en médaillons d'austères sinistres. Arrivée du Ministre de l'intérieur avec un quart d'heure d'avance, il est 7h00 ce mardi 20 février. Début houleux. Agressivité de sa part. Il tourne dans la cage, regarde, jauge, juge, apprécie la situation. Grand fauve blessé, il a lu mes pages de blog et me toise - bien qu'assis dans un fauteuil près de la cheminée. Il a les jambes croisées, l'une d'entre elles est animée d'un incessant mouvement de nervosité, le pied n'arrête pas de bouger. Il tient un cigare fin et long, étrange module assez féminin. Chemise ouverte, pas de cravate, bijoux en or, bracelet d'adolescent au poignet, cadeau de son fils probablement. Plus il en rajoute dans la nervosité, plus j'exhibe mon calme. Premier coup de patte, toutes griffes dehors, puis deuxième, troisième, il n'arrête plus, se lâche, agresse, tape, cogne, parle tout seul, débit impossible à contenir ou à canaliser. Une, deux, dix, vingt phrases autistes. Le directeur de cabinet et le porte-plume regardent et écoutent, impassibles. On les imagine capables d'assister à un interrogatoire musclé arborant le même masque, celui des gens de pouvoir qui observent comment on meurt en direct et ne bronchent pas. Le spectacle des combats de gladiateurs. Je sens l'air glacial que transportent avec eux ceux qui, d'un geste du pouce, tuent ou épargnent. Poursuite du monologue. Logorrhée interminable. Vacheries lancées comme le jet de fiel d'une bile malade ou comme un venin pulsé par le projet du meurtre. Hâbleur, provocateur, sûr de lui en excitant l'adversaire à se battre, il affirme en substance : « Alors, on vient voir le grand démagogue alors qu'on n'est rien du tout et, en plus, on vient se jeter dans la gueule du loup. » ! Je fais une phrase. Elle est pulvérisée, détruite, cassée, interdite, morcelée : encore du cynisme sans élégance, toujours des phrases dont on sent qu'il les souhaiterait plus dangereuses, plus mortelles sans parvenir à trouver le coup fatal. La haine ne trouve pas d'autre chemin que dans cette série d'aveux de blessure. J'avance une autre phrase. Même traitement, flots de verbes, flux de mots, jets d'acides. Une troisième. Idem. Je commence à trouver la crise un peu longue. De toute façon démesurée, disproportionnée. Si l'on veut être Président de la République, si l'on s'y prépare depuis le berceau, si l'on souhaite présider les destinées d'un pays deux fois millénaires et jouer dans la cour des grands fauves de la planète, si l'on se prépare à disposer du feu nucléaire, si l'on s'expose depuis des années en s'invitant tous les jours dans les informations de toutes les presses, écrites, parlées, photographiées, numérisées, si l'on mène sa vie publique comme une vie privée, et vice versa, si l'on aspire à devenir le chef des armées, si l'on doit un jour garantir l'Etat, la Nation, la République, la Constitution, si, si, si, alors comment peut on réagir comme un animal blessé à mort, comme une bête souffrante, alors qu'on a juste à reprocher à son interlocuteur un blog confidentiel peu amène , certes, mais inoffensif ? Car je n'ai contre moi, pour justifier ce traitement disproportionné , que d'avoir signalé dans une poignée de feuillets sur un blog , que le candidat aux présidentielles me semblait très récemment et fort fraîchement converti à De Gaulle, au gaullisme, à la Nation, à la République, que ses citations de Jaurès et Blum apparaissaient fort opportunément dans un trajet d'une trentaine d'années au cours desquelles ces grands noms étaient introuvables dans ses interventions , questions qui, au demeurant, rendaient possible un débat, et que c'était d'ailleurs pour ces raisons que nous étions là, Alexandre Lacroix, Nicolas Truong et moi. Cette colère ne fut stoppée que par l'incidence d'une sonnerie de téléphone portable qui le fit s'éloigner dans la pièce d'à côté. Tout en se déplaçant, il répondait avec une voix douce, tendre, très affectueuse, avec des mots doux destinés très probablement à l'un de ses enfants. Le fauve déchaîné tout seul devenait un félin de salon ronronnant de manière domestique. En l'absence du ministre, je m'ouvre à mes deux comparses en présence des deux siens et leur dit que je ne suis pas venu pour ce genre de happening hystérique et que j'envisage de quitter la place séance tenante.

J'étais venu en adversaire politique, certes, la chose me paraissait entendue, et d'ailleurs plutôt publique, mais ceci n'excluait pas un débat sur le fond que je souhaitais et que j'avais préparé en apportant quatre livres enveloppés dans du papier cadeau ! Quiconque a lu Marcel Mauss sait qu'un don contraint à un contre don et j'attendais quelque chose d'inédit dans ce potlatch de primitifs post-modernes .Vaguement liquéfié, et sibyllin, le tandem de l'équipe de Philosophie magazine voyant leur scoop s'évaporer dans les vapeurs du bureau propose, dès le retour du Ministre, que nous passions à autre chose et que j'offre mes cadeaux. Je refuse en disant que les conditions ne sont pas réunies pour ce genre de geste et que, dans tous les sens du terme, il ne s'agit plus de se faire de cadeaux. « Passons alors à des questions ? A un débat ? Essayons d'échanger ? » tentent Alexandre Lacroix et Nicolas Truong. Essais, ébauche. En tiers bien à la peine, ils reprennent leurs feuilles et lancent deux ou trois sujets. La vitesse de la violence du ministre est moindre, certes, mais le registre demeure : colère froide en lieu et place de la colère incandescente, mais colère tout de même. Sur de Gaulle et le gaullisme récent, sur

la Nation et

la République en vedettes américaines - disons le comme ça.- de son discours d'investiture , sur la confiscation des grands noms de gauche, sur l'Atlantisme ancien du candidat et son incompatibilité avec la doctrine gaullienne, le débat ne prend pas plus . Il m'interpelle : « quelle est ma légitimité pour poser de pareilles questions ? Quels sont mes brevets de gaullisme à moi qui parle de la sorte ? Quelle arrogance me permet de croire que Guy Môcquet appartient plus à la gauche qu'à

la France ? ». Donc à lui. Pas d'échanges, mais une machine performante à récuser les questions pour éviter la franche confrontation. Cet homme prend toute opposition de doctrine pour une récusation de sa personne. Je pressens que, de fait, la clé du personnage pourrait bien être dans l'affirmation d'autant plus massive de sa subjectivité qu'elle est fragile, incertaine, à conquérir encore. La force affichée masque mal la faiblesse viscérale et vécue. Aux sommets de

la République, autrement dit dans la cage des grands fauves politiques, on ne trouve semble-t-il qu'impuissants sur eux-mêmes et qui, pour cette même raison, aspirent à la puissance sur les autres. Je me sens soudain Sénèque assis dans le salon de Néron. Habilement, les deux compères tâchent de reprendre le cours des choses, d'accéder un peu aux commandes de ce débat qui n'a pas eu lieu et qui, pour l'instant, leur échappe totalement. De fait, l'ensemble de cette première demi-heure se réduisait à la théâtralisation hystérique d'un être perdu corps et âme dans une danse de mort autour d'une victime émissaire qui assiste à la scène pendant que, de part et d'autre des deux camps, deux fois deux hommes assistent, impuissants, à cette scène primitive du chef de horde possédé par les esprits de la guerre. Grand moment de transe chamanique dans le bureau d'un Ministre de l'intérieur aspirant aux fonctions suprêmes de

la République ! Odeurs de sang et de remugles primitifs, traces de bile et de fiel, le sol ressemble à la terre battue jonchées d'immondices après une cérémonie vaudoue. Tout bascule quand nous entamons une discussion sur la responsabilité, donc la liberté, donc la culpabilité, donc les fondements de la logique disciplinaire : la sienne . Nicolas Sarkozy parle d'une visite faite à la prison des femmes de Rennes. Nous avons laissé la politique derrière nous. Dès lors, il ne sera plus le même homme. Devenant homme, justement, autrement dit débarrassé des oripeaux de son métier, il fait le geste d'un poing serré porté à son côté droit du ventre et parle du mal comme d'une chose visible, dans le corps, dans la chair, dans les viscères de l'être. Je crois comprendre qu'il pense que le mal existe comme une entité séparée, claire, métaphysique, objectivable, à la manière d'une tumeur, sans aucune relation avec le social, la société, la politique, les conditions historiques. Je le questionne pour vérifier mon intuition : de fait, il pense que nous naissons bons ou mauvais et que, quoi qu'il arrive, quoi qu'on fasse, tout est déjà réglé par la nature. A ce moment, je perçois là la métaphysique de droite, la pensée de droite, l'ontologie de droite : l'existence d'idées pures sans relations avec le monde. Le Mal, le Bien, les Bons, les Méchants, et l'on peut ainsi continuer : les Courageux, les Fainéants, les Travailleurs, les Assistés, un genre de théâtre sur lequel chacun joue son rôle, écrit bien en amont par un Destin qui organise tout. Un Destin ou Dieu si l'on veut. Ainsi le Gendarme, le Policier, le Juge, le Soldat, le Militaire et, en face, le Criminel, le Délinquant, le Contrevenant, l'Ennemi. Logique de guerre qui interdit toute paix possible un jour. Dès lors, ne cherchons pas plus loin, chacun doit faire ce pour quoi il a été destiné : le Ministre de l'Intérieur effectue son travail, le Violeur le sien, et il en va d'une répartition providentielle (au sens théologique du terme) de ces rôles. Où l'on voit comment la pensée de droite s'articule à merveille avec l'outillage métaphysique chrétien : la faute, la pureté, le péché, la grâce, la culpabilité, la moralité, les bons, les méchants, le bien, le mal, la punition, la réparation, la damnation, la rédemption, l'enfer, le paradis, la prison, la légion d'honneur, etc. J'avance l'idée inverse : on ne choisit pas, d'ailleurs on a peu le choix, car les déterminismes sont puissants, divers, multiples. On ne naît pas ce que l'on est, on le devient. Il rechigne et refuse. Et les déterminismes biologiques, psychiques, politiques, économiques, historiques, géographiques ? Rien n'y fait. Il affirme : « J'inclinerais pour ma part à penser qu'on naît pédophile, et c'est d'ailleurs un problème que nous ne sachions soigner cette pathologie-là. Il y a 1200 ou 1300 jeunes qui se suicident en France chaque année, ce n'est pas parce que leurs parents s'en sont mal occupés ! Mais parce que génétiquement ils avaient une fragilité, une douleur préalable. Prenez les fumeurs : certains développent un cancer, d'autres non. Les premiers ont une faiblesse physiologique héréditaire. Les circonstances ne font pas tout, la part de l'inné est immense »

« Génétiquement » : une position intellectuelle tellement répandue outre-Atlantique ! La génétique, l'inné, contre le social et l'acquis ! Les vieilles lignes de partage entre l'individu responsable de tout, la société de rien qui caractérise la droite, ou la société coupable de tout, l'individu de rien, qui constitue la scie musicale de la gauche. Laissons de côté la théorie. Je passe à l'exemple pour mieux tâcher de montrer que le tout génétique est une impasse autant que le tout social. Face à cet aveu de lieu commun intellectuel, je retrouve naturellement les techniques socratiques du lycée pour interpeller, inquiéter et arrêter l'esprit, capter l'attention de mon interlocuteur qui, de fait, semble réellement désireux d'avancer sur ce sujet. J'argumente : Lui dont chacun sait l'hétérosexualité - elle fut amplement montrée sur papier couché, sinon couchée sur papier montré.-, a-t-il eu le choix un jour entre son mode de sexualité et un autre ? Se souvient-il du moment où il a essayé l'homosexualité, la pédophilie, la zoophilie, la nécrophilie afin de décider ce qui lui convenait le mieux et d'opter, finalement, et en connaissance de cause, pour l'hétérosexualité ? Non bien sûr. Car la forme prise par sa sexualité est affaire non pas de choix ou de génétique, mais de genèse existentielle. Si nous avions le choix, aucun pédophile ne choisirait de l'être. L'argument le stoppe. Il me semble qu'à partir de ce moment, le candidat aux présidentielles, le ministre de l'intérieur, l'animal politique haut de gamme laisse le pas à l'homme, fragile, inquiet, ostensiblement hâbleur devant les intellectuels, écartant d'un geste qui peut être méprisant le propos qui en appelle aux choses de l'esprit, à la philosophie, mais finalement trop fragile pour s'accorder le luxe d'une introspection ou se mettre à la tâche socratique sans craindre de trouver dans cette boîte noire l'effroyable cadavre de son enfance. Dans la conversation, il confie qu'il n'a jamais rien entendu d'aussi absurde que la phrase de Socrate « Connais-toi toi-même ». Cet aveu me glace - pour lui. Et pour ce qu'il dit ainsi de lui en affirmant pareille chose. Cet homme tient donc pour vain, nul, impossible la connaissance de soi ? Autrement dit, cet aspirant à la conduite des destinées de la nation française croit qu'un savoir sur soi est une entreprise vaine ? Je tremble à l'idée que, de fait, les fragilités psychiques au plus haut sommet de l'Etat, puissent gouverner celui qui règne ! Lors de sa parution, j'avais lu Le pouvoir et la vie de Valéry Giscard d'Estaing qui racontait ses crises d'angoisse, ses inhibitions le paralysant dans son véhicule militaire de parade le 14 juillet sur les Champs Elysées, ses prétextes pour quitter le conseil des ministres afin de subir une injection de calmant, son désir de se faire psychanalyser (par Lacan !) pendant son septennat, etc. Je me souvenais de confidences faites par tel ami bien informé sur l'état psychique fort peu reluisant de Jacques Chirac après la dissolution et sur le type de traitement psy qu'il suivait à cette époque. Je me rappelais la fin d'un François Mitterrand , entre voyantes et reliques de sainte Thérèse, invocations des forces de l' esprit , croyance en l' au-delà et abandon aux médecines de perlimpinpin. Et je voyais là, dans le regard devenu calme du fauve épuisé par sa violence, un vide d'homme perdu qui, hors politique, se défie des questions car il redoute les réponses, et qui, dès qu'il sort de son savoir faire politicien, craint les interrogations existentielles et philosophiques car il appréhende ce qu'elles pourraient lui découvrir de lui qui court tout le temps pour n'avoir pas à s'arrêter sur lui-même. Les soixante minutes techniquement consenties s'étaient allongées d'une trentaine d'autres. Les deux rôles en costumes qui le flanquaient jouaient le sablier. Je trouvais l'heure venue pour offrir mes cadeaux. Au ministre de l'intérieur adepte des solutions disciplinaires : Surveiller et punir de Michel Foucault ; au catholique qui confesse que, de temps en temps, la messe en famille l'apaise : L'Antéchrist de Nietzsche ; pour le meurtre du père, le chef de la horde primitive : Totem et tabou de Freud ; pour le libéral qui écrit que l'antilibéralisme c'est « l'autre nom du communisme » ( il dit n'avoir pas dit ça, je sors mes notes et précise le livre, la page.) : Qu'est-ce que la propriété ? de Proudhon. Comme un enfant un soir de Noël, il déchire avidement. Il ajoute : « j'aime bien les cadeaux ». Puis : « Mais je vais donc être obligé de vous en faire alors ? ». Comme prévu. Dans l'entrebâillement de la porte de son bureau, la tension est tombée. Qui prend l'initiative de dire que la rencontre se termine mieux qu'elle n'a commencé ? Je ne sais plus. Il commente : « Normal, on est deux bêtes chacun dans notre genre, non ? Il faut que ça se renifle des bêtes comme ça. ». Je suis sidéré du registre : l'animalité, l'olfaction, l'odorat. Le degré zéro de l'humanité donc. Je le plains plus encore. Je conçois que Socrate le plongerait dans des abîmes dont il ne reviendrait pas. Du moins : dont l'homme politique ne reviendrait pas. Ou, disons le autrement : dont l'homme politique reviendrait, certes, mais en ayant laissé derrière lui sa défroque politique pour devenir enfin un homme. Alors que ses cerbères le prennent presque par la manche, il manifeste le désir de continuer cette conversation, pour le plaisir du débat et de l'échange, afin d'aller plus loin. Tout de go, il me propose de l'accompagner, sans journalistes - il fait un mouvement de bras dans la direction des comparses de Philosophie magazine comme pour signifier leur congé dans un geste qui trahit ce qu'il pense probablement de toute la corporation. Je refuse. Une autre fois ? Les deux amis ont leurs deux paires d'yeux qui clignotent comme des loupiotes. Voyons donc pour plus tard. Dernier mot de Nicolas Sarkozy en forme de lapsus, il est mouvement vers la sortie : « Je suis quand même un drôle de type, non ? Je dois convaincre soixante-cinq millions de français, et je vous dis, là, que je voudrais continuer la conversation ! Hein ? Non ? Il n'y a pas autre chose à faire ? Quand même. ». Soixante-cinq millions c'est le nombre des français à convaincre d'amour, pas celui des électeurs à convaincre de voter.

27 avril 2007

A lire absoluement le bilan Sarko !

Sarko, un bilan pour un projet - sources Agoravox

        Monsieur Sarkozy n’arrive pas à la présidentielle sans bilan. Il semble important d’analyser celui-ci afin d’apprécier son projet à la lumière de son passé.    

A ceux qui s’apprêtent à voter, Nicolas SARKOZY ne vient pas de nulle part. Il a été ministre d’Etat pendant ces cinq dernières années et président du parti au pouvoir.

Aussi, afin de se faire une idée, voilà ci-après, pour ceux qui, flattés par des beaux discours, les auraient oubliés, quelques-uns des projets et mesures du gouvernement dont il est coresponsable :

Une distribution sans pareille d’argent aux plus fortunés...

- Amnistie fiscale pour la relocalisation des capitaux en France.

-  Le seuil des appels d’offre publics (commandes publiques) qui ne nécessitent ni publication ni contrôle a été fortement relevé (il est passé de 45 000 euros à 90 000 euros), ce qui facilite l’attribution des marchés à leurs amis.

-  Sous l’alibi de difficultés rencontrées lors de la canicule de l’été 2003, de larges subventions sont accordées en 2006 aux maisons de retraites du privé (sans véritable contrôle des engagements) alors que beaucoup de ces établissements sont très rentables (jusqu’à plus de 30% de bénéfice) et pourraient investir eux-mêmes dans la réfection de leurs établissements.

-  La baisse des impôts sur les successions avantage ceux qui possèdent un gros patrimoine.

-  Un crédit d’impôt sur les charges lié au personnel de maison (intéressant pour ceux qui ont des domestiques).

-  Un élargissement du prêt à taux zéro aux revenus jusqu’à 7 000 euros mensuels.

-  La réforme fiscale (sept. 2005) donne des avantages aux plus riches (ISF, plafonnement des impôts sur le revenu, exonérations sur les donations).

-  Une large exonération de l’ISF (impôt sur les grandes fortunes) sur les grosses ventes d’actions (oct. 2005). Une mesure pour les plus riches (en particulier les PDG des grands groupes dont certains ont quitté leurs entreprises avec des sommes incroyables).

... tout en demandant aux autres de se serrer la ceinture :

-  Suppression d’un jour férié : taxation inégalitaire qui ne porte que sur les revenus salariés (et pas sur les revenus financiers).

-  En janvier 2004, la PAJE (prestation d’accueil du jeune enfant) remplace différents anciens dispositifs, au passage c’est 1 300 euros en moins pour 40 000 mères en situation de précarité.

-  L’augmentation du SMIC bien que promise a été reportée à plusieurs reprises.

-  Diminution des aides familiales

-  Une diminution des rentes pour les veuves (pensions de réversion).

-  Une réduction des intérêts des investissements populaires : Livret A, Codevi (juillet 2005)

-  Une large augmentation des tarifs des services dits " publics ", en particulier du gaz (plus de 20% sur une seule année)

-  Le projet de loi sur le "crédit hypothécaire rechargeable". Sous l’apparence de donner plus de possibilité de crédit, le gouvernement va fragiliser encore plus les ménages à bas revenus qui vont, avec cette loi, se risquer à hypothéquer leur propre logement (une loi faite pour les banques mais certainement pas pour les familles précaires qui risquent de se surendetter et de perdre pour trois fois rien leur logement).

Le copinage en veux, tu en voilà :

-  La vente par privatisation, bradée pour 35 millions d’euros, de la compagnie maritime SNCM (sept. 2005) dont l’actif est évalué à 450 millions d’euros, vente effectuée à Butler (à noter que Butler est le seul PDG nommé au conseil d’analyse économique mis en place par le gouvernement). En parallèle, l’Etat (c’est-à-dire tous les contribuables) prend à sa charge le financement du plan social et verse 100 millions d’euros à l’entreprise. Le coût social suite à cette décision de privatisation est payé par les contribuables alors que Butler prévoit d’empocher un bon bénéfice.

-  La privatisation des autoroutes avec un appel d’offres restreint à certaines entreprises sélectionnées par le gouvernement (août 2005).

-  Amnistie de Guy Drut (mai 2006) condamné pour recel d’abus de biens sociaux à 15 mois avec sursis) sous le couvert d’une loi complétée en 2002 (critère "sportif" ajouté) pour justifier la possibilité d’amnistier des personnes connues.

-  La mariée " Gaz de France " est habillée avec l’argent du contribuable (30% d’augmentation des prix en quelques mois) en vue de l’offrir au groupe privé Suez.

-  La vente du parc immobilier avec des procédures d’appel d’offres qui permettent de sélectionner les acheteurs (en général des amis). Une fois les locaux privatisés, les acheteurs les louent à l’Etat (c’est-à-dire tous les contribuables) au prix fort.

-  Des mesures clientélistes auprès de différentes entreprises.

Une justice à deux vitesses :

-  Une nouvelle loi propose aux accusés s’ils "plaident coupable" d’être directement jugés par les procureurs sans passer par un juge. Lorsqu’on sait que les procureurs sont nommés par le gouvernement, les amis de ce dernier en peine avec leurs affaires vont pouvoir se passer de juge. A l’inverse, ceux qui n’ont pas d’amis bien placés vont subir la pression des procureurs et risquent d’avouer des faits qu’ils n’ont pas commis. A noter qu’aux Etats-Unis où une forme de " plaider coupable " est appliquée, les droits de la défense sont beaucoup plus développés.

-  Dans cette même loi (dite " Perben 2), les "écoutes" sont facilitées sans véritable contrôle et au détriment des libertés individuelles.

-  Au passage, après tout un battage qui a duré des mois, la commission qui s’est réunie après les erreurs du procès d’Outreau n’a débouché sur rien.

Une réforme des retraites :

-  Pour ceux qui n’auraient pas bien lu les textes, la loi sur les retraites est plus que dure. Il faut comptabiliser 160 trimestres travaillés (40 ans) pour toucher pleinement sa retraite. En dessous, c’est 5% de retraite en moins par année manquante. A noter que les années au chômage ne sont pas comptabilisées. Aussi, si vous avez commencé à travailler à 25 ans (après des études par exemple) et que vous avez été tout au long de votre vie cinq ans sans emploi (ce qui est de moins en moins rare), vous toucherez pleinement votre retraite à 70 ans. Mais comme vous n’en aurez sans doute pas la force et comme les entreprises ne vous embaucheront plus à cet âge, vous partirez au mieux avec une retraite à 50% à l’âge de 60 ans. Pour ceux qui ne trouveront pas de travail après 50 ans, ils peuvent oublier leur retraite.

La santé au rabais :

-  Suppression de l’aide médicale de l’Etat (aide médicale gratuite) pour les plus démunis.

-  Augmentation de 20% des frais hospitaliers journaliers.

-  Augmentation des frais médicaux restant à la charge de l’assuré (ticket modérateur).

La recherche est freinée :

-  En même temps que l’argent public est dilapidé pour le distribuer à ces amis, le gouvernement a réduit les budgets de la recherche de plus de 25% par an à partir de 2002, alors que la recherche est un élément vital pour notre avenir.

L’éducation publique est malmenée :

-  Les effectifs d’enseignants ont été réduits en masse. Jusqu’à -30% dans les recrutements, ceci sans véritable base de planification pluriannuelle.

-  La suppression de plusieurs filières universitaires, c’est le cas de l’anthropologie par exemple (avril 2005)

-  La volonté de privatiser progressivement l’Education nationale. Il a été question notamment un moment de décaler l’âge d’entrée en maternelle au profit des crèches privées. En perspective, une démarche en deux temps : décentralisation puis privatisation. C’est le cas pour certains personnels techniques. En test dans quelques départements, la privatisation des locaux des lycées avec mise à disposition du personnel technique par l’opérateur privé.

Le travail et l’emploi, tout pour les gros actionnaires :

-  De nombreuses mesures en faveur des entreprises (politique dite de l’"emploi") mais sans véritables contreparties exigées par l’Etat. Les entreprises peuvent empocher l’argent puis externaliser sans garantie d’embauche ou délocaliser leurs activités. A noter que les choses se passent en famille puisque le propre frère de Nicolas Sarkozy est vice-président du MEDEF (le syndicat patronal).

-  Un élargissement de la capacité de licenciement pour les entreprises (oct. 2004) en utilisant la nouvelle notion de " risque vis-à-vis de la compétitivité".

-  La suppression des " emplois jeunes ". Les jeunes ont de plus en plus de mal à trouver un travail rémunéré normalement. Les grandes entreprises qui ont pignon sur rue leur proposent des stages sous-payés qui sont prolongés des mois alors qu’ils les exploitent sans apporter de formation, puis les virent à la fin de ces supposés stages. Certaines entreprises demandent même aux personnes de s’inscrire à l’université pour pouvoir bénéficier des conventions de stages alors qu’il s’agit d’emploi standard.

-  Le CPE "contrat première embauche" (février 2006) voté de force en utilisant l’article 49.3 et sans consultation préalable des organisations syndicales, qui a été finalement retiré après des mois de grèves dures des lycéens et étudiants malgré des tentatives de manipulation et une répression sévère. Cette loi permettait notamment aux entreprises de pouvoir licencier à tout moment sans justificatif pendant une période de deux ans.

-  L’autorisation pour les entreprises de faire travailler leurs salariés le dimanche se développe. C’est le cas notamment pour les centres d’appels (déc. 2004). Dur pour les employés, dur pour les consommateurs qui peuvent s’attendre à recevoir des appels le dimanche.

-  La transformation du RMI en RMA : pas de véritable statut de salarié, calcul des points de retraite au taux de 25%.

L’environnement, des actes à l’opposé des beaux discours :

-  La suppression au cours de l’été 2004 de la loi sur l’environnement qui instaurait en particulier le principe du pollueur/payeur (rééquilibrage de la charge entre grand public, industriels et agriculteurs), et qui limitait les contrats entre les collectivités et les entreprises de traitement d’eau à douze ans maximum, etc. Ceci remet en cause pour de nombreuses années les principes qui étaient portés par cette loi. En gros, le gouvernement a préféré développer une industrie de la dépollution financée par le grand public plutôt que de sanctionner les pollueurs.

-  Une baisse du budget de plus de 30% pour l’ADEME (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie) qui est la structure publique en charge de l’environnement.

-  L’autorisation de chasse des oiseaux dès le mois d’août, alors que certaines espèces sont encore en période de migration et de nidification (juin 2005).

-  Un décret autorise l’épandage de fientes de poulets et du lisier de porc (juin 2005).

-  Une loi OGM votée en urgence (un seul passage dans les assemblées) sans véritable consultation (mars 2006), et qui offre très peu de garanties. Le gouvernement n’a pas appliqué les directives européennes pour la traçabilité des cultures OGM, du coup on n’a aucune maîtrise des cultures OGM en France et les contribuables sont amenés à payer les amendes en conséquence.

-  Au niveau nucléaire, l’attribution dans la précipitation des marchés pour les projets ITER et de l’EPR qui n’ont pas fait l’objet d’études suffisamment approfondies.

-  La révision de la loi sur le littoral. L’objectif de cette révision est de laisser aux maires la décision sur les développements urbanistiques en bord de mer ou au bord des lacs. Alors qu’il y avait dans la loi initiale un contrôle coordonné au niveau national, là, on laisse le champ libre aux maires qui peuvent faire l’objet de pressions de la part des opérateurs immobiliers. Un premier projet immobilier est d’ores et déjà en débat au bord du lac d’Annecy.

Malaise dans la police, une politique du tout-répressif qui donne peu de résultats :

La suppression de la police de proximité. Au lieu d’avoir des policiers qui connaissent bien le terrain, on envoie uniquement le jour où il y a des problèmes des cars de CRS, ce qui alimente encore plus les tensions et ne permet pas de résoudre les enquêtes.

-  La distribution des pistolets Tazer - pistolets avec décharge électrique - aux policiers (déc 2004) sans cadre règlementaire, alors qu’on sait qu’il y a eu des accidents et des débordements aux Etats-Unis avec ce type d’arme.

-  L’attribution de primes au mérite. Pour se faire bien voir, certains policiers n’hésitent pas à multiplier les PV, en particulier aux automobilistes.

-  Nicolas SARKOZY envisage de mettre en place la "police civile citoyenne" (janv. 2006), des civils sans véritable formation qui se transforment en policiers. Le retour des milices ?

-  La multiplication des rafles dans plusieurs grandes villes. A Paris, sur la place de la République, une rafle est même organisée lors de la distribution des repas par les Restos du cœur (fév. 2007).

-  La politique quasi uniquement répressive, malgré un recrutement massif de policiers, donne de mauvais résultats avec le constat d’une forte augmentation des violences aux personnes.

-  Le malaise chez les policiers. C’est une des premières fois qu’un syndicat de gauche (UNSA Police) opposé au gouvernement Sarkozy / UMP sort majoritaire des élections syndicales dans la police.

Logement, attention à l’arnaque :

-  L’offre "des maisons à 100 000 euros avec terrain compris" est une véritable arnaque : le terrain n’appartient pas en fait à la personne acheteuse ! Il reste propriété de la mairie. Impossible de revendre la maison dans ces conditions. En plus, le prix reste cher en province pour un bâti (hors terrain) de 70 m2.

-  Fin janvier 2007, le gouvernement a le culot d’envisager d’appeler "loi Abbé Pierre" la future loi sur le logement opposable alors que le même gouvernement a augmenté largement la précarité. Au passage deux personnes d’Emmaüs sont restées en garde à vue pendant 24h car elles avaient hébergé une personne sans lui avoir demandé ses papiers. La Fondation Abbé Pierre a refusé que la loi porte son nom.

-  La location de pièce unique de moins de10 m2 est autorisée (mai 2005). Vivre dans une pièce de 7 m2, c’est quand même pas très agréable.

-  Le projet de loi sur le "crédit hypothécaire rechargeable" ou comment récupérer à faible coût les logements des familles endettées.

Economie, dilapidation de l’argent et mauvaise gestion :

-  L’Etat vend tous ses actifs (l’or de la banque de France, des milliers de m2 à Paris et dans d’autres grandes villes, ses participations dans les anciennes entreprises publiques, etc.). Et dans certains cas, l’Etat est ensuite amené à louer au prix fort ce qu’il a vendu.

-  Le budget de l’Elysée a été multiplié par 9 !

-  Un déficit public de 3,7% du PIB en 2004 après 4,2% en 2003

-  Une dette publique de 65,6% du PIB en 2004, après 63,9% en 2003, selon les chiffres de l’Insee.

-  Le 30 mai 2006 Philippe Seguin, président de la Cour des comptes (pourtant proche du parti au pouvoir), fait état d’une manipulation budgétaire : le déficit de l’Etat pour 2005 serait de plus de 49 milliards (certains analystes de la Cour des comptes parlent de plus de 53 milliards !) au lieu des 43,5 milliards annoncés par le gouvernement.

Et après tout cela, on se demande pourquoi la précarité augmente (les personnes dites SDF - sans domicile fixe - sont de plus en plus nombreuses), pourquoi le pouvoir d’achat des Français a diminué ...

Nicolas SARKOZY qui a été ministre d’Etat, ministre des Finances et ministre de l’Intérieur de ce gouvernement, ainsi que président de l’UMP, parti majoritaire à l’Assemblée nationale (et qui a voté toutes ces lois) peut parfois convaincre avec ces beaux discours à l’approche de ces élections, mais qu’est-il de ses actes ?

Il se présente comme le " sauveur ", le chantre de la " rupture " mais il est pleinement coresponsable de la situation. Et si on regarde certains des projets de sa candidature, on y voit une accélération encore plus importante des discriminations économiques et sociales, de la désintégration de notre société, et tout cela au profit des plus riches.


 

27 avril 2007

Enfin quand Cesar sera au pouvoir !

Sarko

27 avril 2007

Une petite dernière icone ! pour jouer !

sarkopoly_1__2

27 avril 2007

Encore la vedette Sako !

reso_visuelsarko_pen

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Pas Sarko !!!
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